français

Découverte

Congrès mondial de Lille, les réactions de quelques participants.

Esperanto-Aktiv’ n° 60 – août 2015

Voici les quatre questions que nous avons posées à quelques congressistes à Lille :
1) Pourquoi êtes vous venu au centième congrès mondial ?
2) Quelles sont vos impressions générales ?
3) Qu’avez-vous le plus apprécié ?
4) Qu’avez-vous le moins apprécié ?

Et voici leurs réponses...

Michel Cerisay (France)

Motivations : C’est mon premier congrès universel, il a lieu en France. Je suis venu pour pratiquer la langue internationale. J’ai été émerveillé par la facilité à nouer des contacts avec des non-francophones.
Impressions : Je suis surpris du nombre peu important de participants français. (NDLR Il y avait environ 25 % de participants français.) Je suis également surpris, assez désagréablement, par la taille des locaux des ateliers : le théâtre dans un local réduit malgré une salle plus grande à proximité. (NDLR La troupe avait expressément demandé à se produire dans une petite salle, à plat et non un grand amphithéâtre.)
Plus apprécié : La chaleur humaine et les contacts directs m’ont impressionné ainsi que les retrouvailles avec des connaissances, et d’autres qui me reconnaissent alors que je ne les reconnais pas.
Moins apprécié : L’impossibilité d’une bonne sono dans la grande salle (Michaux) et les difficultés de circulations entre les différents niveaux, un vrai labyrinthe.

La soirée artistique nationale, particulièrement appréciée :

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Seike Ŝigeko (Japon)

Motivations : Je voulais absolument participer au 100e congrès mondial car j’étais déjà allé à plusieurs congrès mondiaux, 7 en tout.
Impressions : Le congrès est très bien organisé. J’ai été très émue de rencontrer de nouveau le petit-fils de Zamenhof. Et ce fut une très grande émotion de revoir Ursula Grattapaglia (Brésil). Elle m’a d’ailleurs invité à Bona Espero au Brésil en 2016.
Plus apprécié : Le vieux Lille et la cérémonie d’ouverture.
Moins apprécié : Rien ne m’a déplu. Les choses gaies, je prends, les choses tristes, je laisse.

Le tableau des rendez-vous, pour communiquer sans téléphone (!) :

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Hugo Axel Cesni Martinez (Mexique)

Motivations : Je voulais impérativement participer à ce 100e congrès mondial car j’ai commencé l’étude de l’espéranto il y a un an.
Impressions : Tout est très beau et très bien organisé.
Plus apprécié : La soirée artistique nationale.
Moins apprécié : Le bâtiment et tous les différents niveaux, quelques difficultés de circulation.

Brigitte Ardon (France)

Motivations : C’est mon premier congrès universel, il a lieu en France et je ne pouvais pas le rater. J’ai rencontré des étrangers pas vus depuis longtemps et rencontrés dans divers stages depuis 10 ans.
Impressions : C’est grandiose, avec beaucoup d’activités, de programmes culturels, de conférences, de découvertes de beaucoup de choses que je ne pouvais même pas imaginer.
Plus apprécié : L’inauguration, la convivialité générale, les cours d’espéranto de plusieurs niveaux et la rencontre avec une correspondante finlandaise.
Moins apprécié : Je n’ai pas apprécié du tout d’être obligée de choisir entre plusieurs programmes aussi intéressants les uns que les autres, le hall Michaux (NDLR Très mauvaise acoustique) et les difficultés d’orientation dans le bâtiment.

La cérémonie de clôture :

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Joëlle Muller (France)

Motivations : Je suis espérantiste depuis 4 ans et le 100e congrès mondial est un événement. En plus, c’est mon premier congrès mondial.
Impressions : Très bonnes impressions, très bonne organisation. C’est très émouvant de rencontrer le monde entier.
Plus apprécié : J’ai apprécié l’atelier de chant car j’aime chanter en espéranto, en français et dans d’autres langues (italien, anglais, allemand, arménien).
Moins apprécié : Le concert d’un chanteur belge (Gaëtano). Non espérantiste, il n’est intervenu qu’en français (hormis deux chansons traduites par Rikardo Cash), ce que j’ai trouvé très insultant pour les non francophones. ([NDLR : Les organisateurs n’avaient prévu aucun surtitrage, ne serait-ce que pour traduire les messages que Gaëtano souhaitait transmettre au public entre les chansons.])

Merci à Joël Coquisart pour les photos.