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28. L’espéranto est-il le seul projet de langue internationale ?

De nombreux projets de langues construites ont été inventées au cours des sièges, pour différentes raisons (communication, cryptage, esthétique, etc.). Des philosophes, comme Descartes, se sont penchés dès le XVIIe siècle sur la possibilité d’inventer une langue pour la communication. Des esprits ont exploré la voie des pasigraphies (conventions visuelles de lettres, de nombres, d’idéogrammes...) et des pasilalies (conventions audio-visuelles).

Ces dernières se divisent en deux groupes : les langues a priori, construites à partir de schémas préétablis, faisant fi de toutes les langues existantes. Enfin, l’espéranto fait partie des dernières, les langues a posteriori, qui préfèrent améliorer des fonds linguistiques existant déjà.

La plupart des langues inventées avant l’espéranto étaient a priori : elles ne faisaient que peu écho aux réflexes humains et n’ont guère attiré les foules. Plusieurs langues ont été inventées à la même époque que l’espéranto (volapük en 1880) ou plus tard (ido, interlingua), mais aucune d’elles n’a attiré une communauté de locuteurs comparable à celle de l’espéranto.

L’ido, la seule langue qui soit entrée en concurrence avec l’espéranto à un moment de l’histoire, est appelé par ses partisans « espéranto amélioré », alors qu’il abandonne plusieurs des principes qui ont fait le succès de l’espéranto : une prononciation = une lettre, régularité de l’accent tonique, régularité des désinences, etc. Pour ses raisons, l’ido a rapidement décliné.

Aujourd’hui parmi tous les projets de langues construites internationales imaginées, seul l’espéranto est devenu une langue vivante avec une communauté active de locuteurs partout dans le monde.

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