français

Ekparolu

Esperanto-Aktiv’ n° 86 – janvier 2018

Ekparolu est un service proposé par edukado.net pour permettre à tous ceux qui ont acquis les bases de l’espéranto de passer à la pratique de la langue, en mettant en relation ceux qui souhaitent améliorer leur pratique de la langue avec des espérantophones chevronnés avec qui ils pourront discuter.

Nous avons demandé à Julien, un utilisateur de Ekparolu, de nous parler de cet outil.

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Esperanto Aktiv : Bonjour Julien, peux-tu te présenter ?

Julien : Je m’appelle Julien Becan, j’habite à Brive-la-Gaillarde. Je fais de l’espéranto depuis 2011. J’ai commencé avec le Junul-kurso puis continué avec Gerda malaperis, passé les examens B1 et B2 du KER.
Fin 2016 j’avais fait un service civique pour présenter l’espéranto dans les lycées en Limousin.
J’ai participé à Ekparolu en 2016 d’abord en tant que « nevo » puis en tant qu’« onklo ».

EA : Peux-tu expliquer ce qu’est Ekparolu ?

JPEG - 22.7 koJulien : Ekparolu est un support permettant aux nouveaux espérantistes ayant fini l’arbre de duolingo ou un livre d’apprentissage pour débutant de pratiquer leur oral par le biais de dix conversations d’une demi-heure avec des espérantistes expérimentés.

Les séances sont gratuites, avec l’espéranto c’est d’ailleurs très souvent du bénévolat. Il est bien marqué dans le règlement pour les « onkloj » qu’il ne faut aucunement s’attendre à être rémunéré ni demander à l’être.

EA : Qu’est ce que t’a apporté Ekparolu ?

Julien : Ekparolu renforce le sentiment que les gens s’intéressent à l’espéranto malgré les fausses idées qu’ils s’en font.
Il y a une vraie volonté de communiquer avec le monde, de fraterniser.

Pour la plupart des gens, l’espéranto est soit une langue morte soit elle « aurait pu » fonctionner. J’entends souvent ça sur les stands.

En tant qu’« onklo » j’avais fait une petite liste de thèmes sur lesquels faire parler mais je ne suivais que rarement cette liste car le « nevo » en face avait déjà des sujets en tête ou alors si c’était la première séance que j’avais avec ce « nevo » je lui posais les questions de base à savoir « Comment as-tu connu l’espéranto ? » ou « existe-t-il un club près de chez toi ? ».

En tant que « nevo » je n’ai eu que peu de difficultés. Je faisais parfois quelques erreurs sur l’accusatif et peut-être aussi sur le « sia ».

La vraie difficulté est venue lorsque je suis passé « onklo ». J’en avais un peu parlé sur Skype avec Katalin, qui me disait que je pouvais le faire, mais déjà à ce moment là je n’étais pas très emballé. Je voulais le faire pour aider Katalin à faire avancer le mouvement, continuer de participer au projet Ekparolu. Tenir une conversation et plus particulièrement mener une conversation est difficile pour moi qui suis assez peu bavard (ce n’est en aucun cas dû à des difficultés de la langue) ; c’est vraiment moi qui dans la vie de tous les jours préfère écouter les conversations plutôt que de les tenir.

Katalin avait bien dit qu’il fallait « faire parler » et non « parler ».

Mais je dois avouer que je ne suis pas d’un naturel bavard. Ça s’est surtout ressenti lorsque j’ai fait des conversations en tant qu’« onklo ».

EA : Comment s’inscrire à Ekparolu ?

Julien : Pour s’inscrire :

  • Aller sur le site edukado.net, sur la page de présentation de Ekparolu ;
  • En en bas de la page, cliquer sur Aliĝi kiel nevo/nevino ;
  • Passer quelques tests préliminaires.

Les tests pour les « nevoj » se composent de quelques questionnaires à choix multiples sur des points de grammaires ainsi que deux dictées et quelques autres épreuves que j’ai oubliées. Pour rassurer les futurs « nevoj » on peut repasser autant de fois les QCM que l’on veut. (J’ai dû repasser 6-7 fois 1 ou 2 QCM pour devenir « onklo » à cause d’une certaine tournure dans une question).

EA : Merci beaucoup, Julien !

Pour en savoir plus sur Ekparolu ?

En plus du site edukado.net cité plus haut, voici quelques vidéos sur la chaîne YouTube de
Katalin Kováts