Accueil du site
> Publications
> Lettre d’information Esperanto-Aktiv’
> Archives Esperanto Aktiv - 2016
> Esperanto-Aktiv n° 67 - mars 2016
> Cent bonnes raisons d’apprendre l’espéranto
Découverte
Cent bonnes raisons d’apprendre l’espéranto
Esperanto-Aktiv’ n° 67 – mars 2016
Pourquoi apprendre l’espéranto ?
- J. R. R. Tolkien, l’auteur du Seigneur des Anneaux, en a dit du bien : selon lui, il faut une mythologie espéranto pour qu’il ne soit pas plus mort que les langues mortes.
- L’écrivain et érudit italien Umberto Eco, spécialiste de sémiotique, en a dit du bien : il a salué la construction de l’espéranto, sa grammaire efficace et économe et sa réussite manifeste dans le monde.
- Le chercheur et essayiste français Albert Jacquard a soutenu l’espéranto : postface de la Méthode rationnelle d’espéranto, signature de la pétition pour l’espéranto au bac.
- William Shatner (le fameux Capitaine Kirk de Star Trek) a tourné un film entièrement en espéranto. Il s’agit d’Incubus, un film d’horreur réalisé par Leslie Stevens en 1965.
- Charlie Chaplin a utilisé l’espéranto (ou des formes dérivées) dans Le Dictateur pour l’affichage dans le ghetto juif.
- Dans la version originale de Bienvenue à Gattaca, les annonces faites par les haut-parleurs de l’entreprise sont faites en espéranto puis en anglais.
- Le film policier Angoroj de Lorjak peut se télécharger gratuitement.
- Il existe une ou des organisations qui travaillent pour et en espéranto dans presque tous les pays.
- Espéranto-France s’efforce de promouvoir l’espéranto en France avec l’aide des fédérations régionales et des clubs locaux.
- Chacun peut devenir membre d’Espéranto-France, pour proposer ses idées. Chaque membre peut candidater au conseil d’administration.
- L’Association mondiale d’espéranto (UEA) est représentée à l’UNESCO, qui soutient l’espéranto, notamment à travers la résolution de Montevideo de 1954.
- Les espérantistes se retrouvent au sein d’une communauté diasporique : l’Espérantie. Et les évènements organisés en Espérantie sont p*tain de géniaux !
- D’ailleurs, les jurons en espéranto sont p*tain de géniaux ! Pour le moins créatifs, je l’ barbo de Bofronto ! Ek al fek’ ! Damnita sterko !
- On a le droit d’apprendre l’espéranto librement de nos jours. Mais ça n’a pas toujours été le cas !
- Les espérantophones ont été persécutés par Hitler (« langage des Juifs ») et Staline (« langage des espions ») !
- Pour Joseph McCarthy, les espérantophones étaient tous communistes – donc victimes de sa chasse aux sorcières.
- Apprendre une langue est difficile ! Mais on peut apprendre l’espéranto en quelques semaines ou mois.
- Ceux qui se croient « mauvais en langues » peuvent réussir à l’apprendre très facilement. Sans que ça demande beaucoup de temps.
- On peut s’arrêter de le parler pendant des années et reprendre très vite. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas !
- Les espérantophones apprennent plus facilement les autres langues (notamment l’anglais !).
- On peut aller plus directement à la rencontre des locuteurs de presque toutes les langues.
- On peut créer vraiment facilement ses propres mots, des mots parfois sans équivalents dans sa langue d’origine kompreneble.
- Chacun utilise la langue à sa façon et selon ses besoins.
- On peut s’exprimer au moins aussi bien que dans sa langue d’origine. Sans ennuyer les gens en supposant que tout le monde parle l’anglais !
- On peut trouver un logement gratuit partout dans le monde, par exemple grâce à Pasporta Servo.
- Les voyages sont simplifiés, car les espérantistes ont l’habitude.
- On a accès à des traductions qui transmettent presque parfaitement les émotions et le sens.
- On peut ainsi lire la meilleure littérature du monde entier dans un langage à la fois juste et fluide !
- La bande dessinée n’est pas en reste, avec Tintin, Astérix...
- Mais les auteurs espérantophones produisent aussi des ouvrages originaux de très grande qualité.
- La littérature originale espéranto concerne aussi bien le théâtre et la poésie que le roman ou l’essai.
- D’ailleurs, William Auld recommande une liste d’ouvrages qui constitue un solide socle de la culture littéraire espéranto.
- En Espérantie, on se construit de grandes amitiés.
- L’espéranto est un « edzperanto » : les hommes trouvent la femme ou l’homme de leur vie ; les femmes trouvent l’homme ou la femme de leur vie.
- Ensuite, on s’en va faire plein de petits « denaskuloj ». Car oui, il existe des gens dont la première langue est l’espéranto.
- D’ici à ce que tous les terriens parlent l’espéranto, on peut avoir son langage secret entre amis. Et lorsque ce ne sera plus vrai, il n’y aura plus besoin de langage secret !
- Avec l’espéranto, on comprend enfin la grammaire.
- Et même les nazis de la grammaire se sentent à la maison.
- On ne voit plus les crocodiles de la même façon. Et les toilettes deviennent plus que jamais des lieux de nécessité.
- Les États-Unis cessent d’être le centre du monde. (Le centre du monde, c’est Rotterdam, bien sûr ! Ou peut-être Białystok ?)
- On peut apprécier une rencontre internationale sans sous-titre, sans traducteur et sans interprète.
- Les débats se font sans intermédiaire.
- EK et Tajpi sont deux petits logiciels fort utiles. Et Linux...
- Quoi de plus cool que d’utiliser son ordinateur en espéranto ? Ex. MS Office ou Mozilla Firefox. On rencontre de nombreux informaticien espérantophones.
- Oncle Zam a besoin de toi ! Et si tu as besoin des espérantistes, ils seront là pour toi.
- Il y a un réseau de délégués espérantophones à travers le monde pour apporter toutes sortes d’appuis.
- Le futur commence maintenant.
- On met plus clairement des mots sur ses pensées en espéranto.
- Danser La Bambo prend une autre dimension.
- Des jetons en plastique peuvent être de véritables pièces de monnaie, les « steloj ».
- On peut s’informer en espéranto sur le monde entier grâce aux revues papier Esperanto, Sennaciulo, Kontakto, Monato ou La Ondo de Esperanto.
- On s’abonne au Monde de l’espéranto pour prendre des nouvelles de l’Espérantie en français.
- On peut lire le webjournal indépendant Libera Folio.
- On découvre d’autres langues construites : le Volapük, l’Interlingua, le Klingon...
- « Ĉi tiu frazo verŝajne estas Volapukaĵo por vi. »
- Les ambitieux peuvent très rapidement devenir des membres importants du mouvement espérantiste.
- On peut aller travailler à l’étranger, qui sait ?
- La paix dans le monde ! Car les espérantistes veulent un monde meilleur.
- Le conseil municipal de Herzberg, en Allemagne, a officiellement surnommé sa ville : Espéranto-ville.
- Le château de Grésillon, près d’Angers, promeut de nombreux évènements espéranto, des stages et des rencontres régulières.
- Tous les ans, le Congrès mondial (UK) permet à des centaines (voire des milliers) d’espérantistes de se rassembler pour parler, chanter, danser, s’amuser, visiter... L’an passé à Lille ; cette année à Nitra, Slovaquie.
- Et bien d’autres rencontres permettent de faire la fête tout au long de l’année (voir la rubrique Calendrier).
- Il y a de plus en plus de participants aux rencontres espérantistes.
- On apprend ce que signifie : UK, IJK, IIK, E@I, ILEI, JES, FRInGoJ, KoKoPoSo, IJF, IJS, SES, ARKONES ou FESTO. Ou pas.
- Muzaiko (muzaiko.info) est une station de radio en ligne qui émet en espéranto. Mojoseco kaj muziko, Muzaiko (Cool et musique...).
- Esperanto-TV (esperanto-tv.com) est une télévision en ligne en espéranto.
- Evildea, son créateur, est également un grand YouTubeur...
- On a besoin de plus d’YouTubeurs espérantophones.
- Pour commencer enfin à apprendre les langues qui nous tentent depuis longtemps.
- Car les espérantistes parlent souvent d’autres langues. Dont le français ou l’anglais. Mais non, pas tous !
- Les dyslexiques ont moins de problèmes à apprendre l’espéranto qu’une autre langue.
- Parce que l’esperanto s’écrit comme il se prononce et vice-versa.
- Il suffit d’apprendre quelques mots pour commencer. Et ces mots sont généralement déjà familiers des débutants. Ensuite, il s’agit d’un jeu de construction.
- Nous sommes 1 à 10 millions... mais nous sommes difficiles à compter puisqu’il n’y a pas de recensement en Espérantie.
- Il y a 200 à 2000 espérantophones de naissance.
- Ces « denaskuloj » ne parlent pas vraiment mieux l’espéranto que les autres ! Chacun parle à sa manière, mais il n’y a pas franchement de meilleur accent.
- Le Scrabble est quand même bien plus rigolo en espéranto que dans les autres langues.
- Grâce à l’espéranto, on apprend mieux la culture des pays qu’on visite.
- Les nationalités perdent leur signification.
- On adore les jeux de société.
- Même si cette liste reste un amusement, son contenu est exact.
- L’Académie Internationale des Sciences (AIS) de San-Marin travaille en espéranto.
- L’Université Loránd Eötvös en Hongrie sanctionne son cursus universitaire d’enseignement de l’espéranto par un diplôme reconnu par le cadre européen commun de référence pour les langues (CECR).
- On peut passer ce diplôme (KER-ekzameno) à distance grâce à de nombreux relais dans les associations nationales et locales.
- On peut suivre des cours d’espéranto en école primaire, grâce aux temps d’activité pédagogiques.
- L’espéranto est aussi enseigné dans certains collèges et lycées.
- Plusieurs universités proposent des cycles d’études espérantophones au Brésil, en Bulgarie, Pologne, Roumanie et Slovaquie.
- On peut aussi apprendre l’espéranto à l’Université de Bretagne-Sud, à l’Université de Lille-3, à l’Université de Bordeaux-Montaigne.
- Vikipedio, la version espéranto de Wikipédia (une des plus développées), s’enrichit tous les jours d’articles de qualité.
- L’espéranto a conquis tous les styles de musique. On écoute le rap de Platano, le reggae de Jonny M, le rock de Kore, les chansons de Gijom.
- La plateforme Vinilkosmo offre tout un choix !
- Parmi les musiciens espérantistes les plus connus, on trouve JoMo de France, Kim J. Henriksen du Danemark, Ĵomart et Nataŝa du Kazakhstan et de Russie, Georgo Handzlik de Pologne, les groupes Kajto dont les membres principaux sont néerlandais, Dolchamar de Finlande, La Pafklik de France, La Perdita Generacio de Suède, etc.
- Pouquoi l’espéranto ? Parce que ça fait plaisir de partager une telle liste, qui révèle peut-être des choses que l’on ne savait pas en commençant à la lire.
- Pour rejoindre les excellents groupes espéranto de Facebook, enfin... de Vizaĝlibro.
- Et pour dominer le monde ! (Bien évidemment !)
- On peut parler une langue morte et prouver, en rencontrant d’autres interlocuteurs dans le monde, que cette langue est tout sauf morte !
- Le cours en ligne Duolingo est fantastique !
- Il y a un club près de chez vous. Inscrivez-vous !
- Un motivé a cherché 100 bonnes raisons d’apprendre l’espéranto ! Ou presque...
- Car vous trouverez vous-même la centième !