Découverte : 30 questions / 30 réponses (3e partie)
21. L’espéranto est-il la langue de certaines familles ? Peut-il être une langue maternelle ?
Dans le monde de l’espéranto, on organise depuis plus de cent ans des congrès, des rencontres touristiques et des événements internationaux. Des jeunes gens s’y rencontrent fréquemment. Dans ces conditions, est-il surprenant qu’ils forment parfois des couples internationaux dont la seule langue commune est l’espéranto ? L’espéranto devient alors naturellement l’une des langues maternelles des enfants nés de (...)
Ils l’ont fait... dans leur région
Que font les espérantistes en hiver ? Ils font connaître leur langue autour d’eux, dussent-ils pour cela aller au Forum Social Local (comme à Séné, en Bretagne) ou dans une station de ski, comme dans les Pyrénées-Atlantiques !
Calendrier
Ce mois de février, avec un temps froid et humide, donne envie de penser à autre chose. Donc voici le calendrier des événements dans le vaste monde espérantiste jusqu’à la fin du mois d’août. Il s’en passe des choses dans énormément de pays et dans tous les domaines.
Cela vous dirait de randonner dans les Monts Altaï, aux confins du Kazakhstan et de la Mongolie ? C’est possible avec l’espéranto (voyez au début du mois d’août). Bonne lecture.
« La Tirano, la liutfaristo kaj la tempo » de Christian Grenier et François Schmidt
Un tyran qui vivait dans un royaume lointain voulait à tout prix tout savoir sur ses sujets, ce qu’ils pensaient, ce qu’ils voyaient et si aucun d’eux ne complotait contre lui. Il lança un grand concours auprès des habitants de son pays pour trouver une solution qui l’aiderait à devenir omniscient. Les scientifiques présentaient chacun à leur tour un projet qui ne lui donnait pas satisfaction jusqu’au jour où un luthier lui présenta un drôle d’outil : un métronome qui permet d’arrêter le temps.
Ce livre est petit dans le nombre de pages, mais grand dans le format et surtout agréable à regarder et à lire. Chaque page est richement illustrée d’œuvres magnifiques aux nombreux détails. Le récit sous forme de prose et de vers se lit très agréablement. Le vocabulaire est parfois riche et soutenu, mais la longueur de l’ouvrage reste raisonnable pour rechercher quelques mots dans un dictionnaire et enrichir votre lexique espéranto, même si vous venez de commencer l’apprentissage de la langue. Ce livre pourra aussi convenir aux « denaskuloj », ces enfants qui ont été bercés par l’espéranto dès le plus jeune âge et à qui il est souvent difficile de trouver des livres à offrir.