L’espéranto en Suisse
Après la Belgique, c’est en Suisse qu’Espéranto Aktiv va à la rencontre des bénévoles associatifs. Nous donnons ce mois-ci la parole à Mireille Grosjean.
Esperanto-Aktiv’ : Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Mireille Grosjean : Mireille Grosjean, co-présidente de la Société Suisse d’Espéranto.
Esperanto-Aktiv’ : Pouvez-vous présenter votre association ?
Mireille Grosjean : La Société Suisse d’Espéranto, SES. Elle a été fondée en 1903. Elle compte actuellement environ 200 membres, mais on sait qu’il y a beaucoup plus d’espérantophones en Suisse que cela.
Il y a plusieurs groupes locaux en Suisse. Il y a un important centre d’archives, le CDELI, à la Bibliothèque municipale de La Chaux-de-Fonds
Esperanto-Aktiv’ : Que faites-vous pour faire connaître l’espéranto ?
Mireille Grosjean : Divers clubs organisent des stands dans leur ville. Nous envoyons des communiqués de presse et/ou des lettres de lecteurs. Nous entrons en relation avec des instances étatiques. Nous éditons Svisa Espero, qui est largement diffusé. Participation à des émissions radio et TV. Nous répondons à des demandes de traduction vers l’espéranto et offrons alors nos services pour produire des traductions en provenance d’autres langues du monde.
Esperanto-Aktiv’ : Que faites-vous pour trouver de nouveaux membres et de nouveaux bénévoles ?
Mireille Grosjean : Par nos apparitions sur la voie publique, nous informons le public sur l’espéranto et certaines personnes passent à l’étape suivante qui consiste à apprendre la langue et à devenir actif dans le mouvement.
Esperanto-Aktiv’ : Quels sont vos moyens de communication ? (site internet, revues/magazine... ?)
Mireille Grosjean : Pour nos membres : SESinformas. Pour le public, pour tous les parlementaires et les partis politiques : Svisa Espero. Cette revue paraît une à deux fois par an, elle contient des textes en français, allemand, italien et espéranto. Elle est richement illustrée en quadrichromie. Le site Internet de SES est svisa-esperanto-societo.ch/fr. Nous avons une page Facebook. Nous avons un forum sur Internet pour faire circuler les informations parmi nos membres.
Esperanto-Aktiv’ : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Mireille Grosjean : Manque de moyens financiers pour faire une publicité digne de 2019 et des actions de grande envergure.
Esperanto-Aktiv’ : Merci beaucoup d’avoir répondu à nos questions !