Mais pourquoi aller au congrès mondial...
Accueil au congrès. Nous venons chercher nos documents. Dalia nous accueille. Non ce n’est pas une Coréenne qui a adopté un joli nom de fleur, elle vient de Lituanie et donne un coup de main aux organisateurs. « On est arrivés trop tôt, on nous a réquisitionnés », dit-elle en plaisantant.
Comme de coutume un sac en toile avec le symbole du congrès, et cette fois celui de l’université qui nous accueille. Beaucoup de documents touristiques (oh, nous n’aurons pas le temps de tout visiter !). Un plus : une carte de transport créditée de 5000 wons, ce qui n’est pas une somme astronomique, à peu près 5 euros, mais c’est rechargeable et on peut l’utiliser pour le bus, le métro, et même le taxi (d’un coût modique).
Nous voyons quelques connaissances, pas le temps de saluer tout le monde. Vite, nous mangeons dans un café dans l’enceinte du centre universitaire où a lieu le congrès.
Ils l’ont fait... dans leur région
Que font les espérantistes en été ? Ils voyagent ! Certes, mais pas tous... Certains profitent de cette période pour organiser des concerts, des présentations de la langue chez des associations demandeuses ou sur des stands, ou encore des stages et rencontres internationaux, comme à Baugé et en Bretagne... Voici un aperçu.
Calendrier
Les clubs sont déjà rentrés. Les cours et les stages reprennent. Tous à vos agendas. Mais n’oubliez pas toutes les belles rencontres que l’Espérantie vous réserve en automne à travers la France, l’Europe et le monde.
Lu, vu, écouté ce mois-ci : « Krokizo pri detruo » de Patricia Cottron-Daubigné
« Celle qui écrit, qui porte la parole des ouvriers d’ici, qui essaie, je, roule vers la ville, petite ville dans la plaine, une image de province, moderne un peu. Sur la droite, on sait qu’il y a les usines, la forme des bâtiments et les fumées ; les HLM aussi, à côté, hauts. À gauche les clochers. Cela a pu résumer les vies, longtemps, l’espace sa répartition, son temps croisé. Le temps nouveau, ils ont peur, ils, les ouvriers, ceux avec qui je parle, ceux que je vais raconter, ils ont peur, le temps nouveau qui vient sera peut-être un temps mort. »
Avec des mots simples, un rythme, un ton, Patricia Cottron-Daubigné nous peint, tel un chemin de croix où l’on inspire à chaque halte (Regard ; Stèle ; Croquis-démolition : lieux ; Croquis-démolition : hommes – premier plan de licenciement ; Croquis-démolition : hommes – fermeture définitive de l’usine ; Chantier) la destruction, au jour le jour, d’un groupe d’hommes et de femmes, en France, quelque part, dans une ville de province.