Découverte
Sumo-espéranto : lisez un livre, sauvez le monde !
Esperanto Aktiv n° 26 – juin 2012
Historique
Hori Jasuo, l’auteur de Tertrema katastrofo en Japanio 2011, a lancé cette idée en septembre 2009. À l’époque, seuls 18 lutteurs, tous d’origine japonaise, ont participé à la compétition. Avec une épreuve tous les 2 mois, c’est aujourd’hui plus de 146 participants issus de 22 pays différents.
Hori Jasuo a trouvé cette idée pour deux raisons différentes : la première est d’améliorer le niveau de lecture des espérantophones et la deuxième est d’habituer de façon amusante les espérantophones à lire. Que l’on soit élève débutant ou espérantiste confirmé, on peut tous prendre part au Sumo-espéranto.
Règles du jeu
À l’image des compétitions de Sumo, la version espéranto fonctionne par des manches de 15 jours tous les mois impairs, la prochaine épreuve aura donc lieu à partir du 1er juillet. Il suffit de s’inscrire en contactant Hori Jasuo à l’adresse hori-zonto@water.sannet.ne.jp en indiquant son nom (en capitales), prénom, sexe, pays, ville et adresse courriel. On choisit ensuite un surnom de lutteur et un livre dont on envoie le titre, l’auteur et le nombre de pages que l’on essaiera de lire quotidiennement.
Au cours de la manche, on prévient par courriel Hori Jasuo régulièrement pour lui indiquer les jours où l’on a réussi à lire les pages annoncées (avec un O) et les jours où l’on a échoué (avec un X). Ainsi, si au bout du quatrième jour on n’a pas pu lire ce qu’on avait prévu, on lui indique par : OOO X (trois jours où l’on a réussi, un jour où l’on a échoué). À la fin des 2 semaines, on lui envoie ses 14 lettres et on reçoit en retour le résultat de tous les lutteurs, le nom de leur livre, leur pays, etc.
Sauvez le monde !
Depuis de nombreuses années où l’espéranto est demandé comme épreuve facultative au baccalauréat, les réponses du Ministère de l’Éducation nationale sont toujours que l’espéranto n’a pas de culture. Et s’il est facile de démontrer que la culture espérantophone est très vaste, il faut reconnaître qu’elle est souvent méconnue, y compris des jeunes apprenants. C’est pourquoi il est important que chaque élève, quel que soit son niveau, essaie de lire un livre en espéranto, la littérature y est tellement variée que chacun pourra trouver « bouquin à son pied ». Et souvenez-vous que deux pages par jour vous permettront de lire 28 pages pendant la manche (même si rien ne vous interdit d’en lire plus).
Livres pour débutants
Voici quelques idées de livres faciles pour faire vos premiers pas dans la lutte Sumo-espéranto :
Et n’hésitez pas à consulter les anciens numéros de la rubrique « Le livre du mois » dans les archives d’Espéranto-Aktiv.