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« La Civito de la Nebuloj » de Sylvain-René de la Verdière

Esperanto-Aktiv’ n° 87 – février 2018

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La Civito de la Nebuloj (La Cité des Brumes) est né de la volonté de l’auteur, Sylvain-René de la Verdière, d’évoquer une contrée onirique comme ont pu le faire des auteurs « début de siècle » tels que Clark Ashton Smith, Lord Dunsany ou Lovecraft.

Le texte est d’abord paru en espéranto en 2013 sur le site web Les deux Zeppelins, puis dans le fanzine brésilien Fanzeranto, avant d’être finalement adapté en français par Céline Maltère. De cette collaboration est née l’idée de demander à des illustrateurs francophones de proposer leur propre vision du texte, le côté abstrait de certains versets et le fait que les lieux dont il est question ne soient qu’évoqués se prêtant particulièrement à l’exercice. Ainsi la montagne prismatique qui surplombe la Cité des Brumes, les golems d’obsidienne qui en gardent l’entrée, les ruelles étroites et les créatures innommables ont vu le jour sous les traits de plusieurs artistes aux styles parfois radicalement différents. À ce jour, 6 versions illustrées par 6 illustrateurs existent chez 6 éditeurs différents.

C’est Z4 Editions qui a édité la dernière version, illustrée par Poulpy. Voici ce que nous en dit l’éditeur :

Comme l’idée nous a paru excellente, nous avons même décidé de publier une nouvelle version dans laquelle la traduction de l’espéranto n’est plus en français… mais en créole haïtien. Vous pouvez trouver cette version sur notre site : https://z4editions.fr/publication/la-civito-de-la-nebuloj-version-esperanto-creole/.

Cette adaptation de l’œuvre est de Wolf Gorbatchèv Oscar.

Pourquoi éditer ce livre ? Pas pour les profits financiers vous pouvez vous en douter. Mais car cette édition met l’espéranto au service de la diversité langagière et qui, à son échelle, concourt à la promotion de la langue internationale.

L’éditeur espère pouvoir dans un futur proche faire de nouvelles éditions, avec des traductions en anglais, en russe, en allemand, en japonais et dans d’autres langues encore si nous en avons l’opportunité.

Quant à l’auteur, Sylvain René de la Verdière, lorsque nous lui avons posé la question : « Pourquoi écrivez-vous en espéranto ? », sa réponse a été très simple : « Mais il n’y a aucune raison particulière, en dehors d’avoir envie d’écrire dans cette langue. »